Louise Caroline cherche le geste où tout commence. Elle lave le tissu de la gangue qui masque sa beauté à peine visible au regard ordinaire, et martèle sa toile jusqu'à obtenir dans la matière l'apparition des précieuses particules qui affirment son sujet. Elle change les taches et les pliures en motifs, re-cadre la toile au sens propre comme au sens figuré, lui impose un ‘ordre’, sans pour autant donner de la netteté au sujet qui, en restant flou, ravive la mémoire et ouvre le champ de l'imagination de chacun de nous (2013).
Le 'jeu de l'amour et du hasard' : amour des couleurs et hasard des formes
Updated: Oct 16, 2020