Il m’a paru plaisant, et d’autant plus agréable que la tâche était difficile, d’extraire la beauté du Mal, écrivait Baudelaire dans la Préface des Fleurs.
Lorsque s’offre à mon regard, posé sur ces étoffes maculées, un fragment de beauté, ces vers magnifiques me reviennent à l’esprit :
Ô vous ! soyez témoins que j’ai fait mon devoir
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.
(Epilogue 2, projet, Les Fleurs du Mal)